7 juillet 2025
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Elia Rose, l’étoile montante de la pop belge

© TOMBAL
Originaire de Tournai, Elia Rose est une artiste à suivre de près. Avec son énergie communicative et son univers pop singulier, elle s’impose comme l’une des voix les plus prometteuses de la musique noir-jaune-rouge.
Pour elle, cet art est avant tout une affaire de famille. « J’ai la chance d’avoir grandi avec deux parents musiciens, qui tenaient un piano-bar. C’était une grande plaine de jeux. J’y avais un micro, un piano et des tas de disques à disposition. La musique a toujours été une évidence. J’ai commencé à travailler ma voix dès l’âge de 15 ans. J’ai suivi une formation au Jazz Studio, à Anvers, et participé à de nombreux ateliers. Mes proches m’ont encouragée à m’épanouir dans cette voie. Ils sont en permanence au premier rang à mes concerts », nous confie-t-elle. En 2023, la jeune femme publie son premier album « I Love It », porté par « Criminal », véritable hymne pop à l’efficacité redoutable. « Ce disque a été assez long et difficile à réaliser. On a beaucoup travaillé avec Cédric Raymond, mon meilleur ami, mais aussi mon producteur et musicien en live, pour proposer un projet abouti, qui nous ressemble », explique-t-elle. Un opus qui lui a permis de se produire dans de nombreux festivals en Belgique. « C’était tellement cool. C’est vraiment là que je me sens à ma place. C’est mon échappatoire. Je tiens à offrir un véritable spectacle, avec un concept à part entière. »
Prête à surprendre et à casser les codes, Elia Rose assume pleinement son côté déjanté sur scène, au point de se transformer en… licorne. « Mon papa est quelqu’un de très décalé. L’autodérision, c’est essentiel pour rester serein », raconte-t-elle en souriant. « Dans l’un de mes clips, j’ai enfilé une tête de licorne, juste pour le fun, et les gens ont adoré. Depuis, je la porte aussi en live. J’aime ces moments de grande folie avec le public ».
Portée par l’accueil chaleureux, la Tournaisienne enchaîne avec « No Maybe Coco », un deuxième album survitaminé aux accents électro-pop, taillé pour faire vibrer le dancefloor. « J’avais une overdose de créativité. Comme j’ai la chance de vivre de ma musique en auto-production, je consacre énormément de temps à la création. Je compose sans arrêt. Ce disque est nourri de morceaux intenses. J’y aborde des sujets qui me tiennent à cœur, comme le combat des femmes ou les addictions ». « Unicorn Song » illustre à merveille l’humour et la douce excentricité d’Elia Rose, tandis que "Party Baby", tube phare du disque, n’est pas sans rappeler le célèbre « Womanizer » de Britney Spears. « Pendant mon adolescence, j’ai été une grande fan de Britney », avoue-t-elle. « L’efficacité de ses hits m’a inspirée à écrire cette chanson que je voulais entêtante. On compare aussi ma musique à celle de Kylie Minogue. C’est flatteur, j’adore son univers. »
Bien qu’elle s’exprime exclusivement dans la langue de Shakespeare, la chanteuse n’exclut pas l’idée de tenter un jour l’aventure dans celle de Molière. « Comme ma maman est britannique, l’anglais s’est imposé naturellement. J’ai grandi dans un univers anglo-saxon. J’écris plus facilement dans ce registre. Cela dit, j’ai la chance de collaborer avec des auteurs talentueux qui m’ont proposé de très beaux textes en français. Je suis curieuse d’entendre comment ma voix peut résonner dans une autre musicalité », conclut Elia Rose, qui vient de dévoiler un nouveau single, « Alone Tonight ».
Rino GALLO
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