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2 sept. 2025

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Vendanges 2025, le millésime qui pétille déjà

© Chant d'Eole

Cette année, il n’y aura pas que les raisins qui seront à point, les amateurs de bulles risquent aussi d’être mûrs de bonheur. Direction le Domaine du Chant d’Éole où les vendanges démarrent sous un ciel complice et des sourires jusqu’aux oreilles.

Les sécateurs sont affûtés, les bottes prêtes, et les vignerons ont ce petit air de gosse devant le sapin de Noël. Demain, c’est le grand jour. Après des semaines à humer, goûter et examiner chaque grappe comme si elle sortait tout droit d’un casting de Miss Raisin, le verdict est tombé. Les vendanges 2025 commencent enfin.

Autant le dire tout de suite, la nature a été particulièrement inspirée cette année. Un hiver doux, un printemps sage, un été sec juste ce qu’il faut et une pluie stratégique ces derniers jours. Comme un ultime coup de pinceau sur un chef-d’œuvre. Résultat, des raisins gorgés de sucre, pleins d’arômes et suffisamment de jus pour faire chanter les cuves. Hubert Ewbank de Wespin, maître des lieux, le dit avec une ferveur contagieuse. « Les vendanges, c’est le moment où tout prend sens. De la Terre à l’Émotion », confie-t-il, sourire aux lèvres.

Sur place, l’ambiance est électrique et joyeuse. Entre deux allers-retours des vignes à la cuverie, les équipes rivalisent d’agilité. Les grappes sont bichonnées comme des bijoux rares, promises à une vinification millimétrée. Derrière chaque bulle qui viendra éclater dans nos flûtes d’ici deux ans, il y a des mois de patience, de météo scrutée à la loupe et de gestes précis.

Le millésime 2025 s’annonce comme une future star des apéritifs chics. La cuvée brut arrivera dans deux ans, les cuvées spéciales dans quatre à six ans, soit pile le temps de s’offrir un nouveau seau à champagne et de réviser ses toasts mondains. En attendant, on trépigne.

Et avouons-le, cet enthousiasme est contagieux. On se surprend à rêver d’enfiler un chapeau de paille et d’aller jouer les vendangeurs d’un jour. Sécateur à la main, sourire aux lèvres et raisin en bouche pour contrôle qualité bien sûr. Au Domaine du Chant d’Éole, la récolte sent la promesse d’instants pétillants et rien que pour ça, on lèverait bien notre verre à moitié plein.

Fabrice STAAL

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