© Petit Jean-Luc/Gamma/Photo News
Un coffret chargé d’histoire, enterré par la princesse Diana en 1991, a été déterré lors de travaux à l’hôpital de Londres. Un trésor personnel et culturel qui relie passé et avenir avec émotion.
La princesse Diana a déposé en 1991 une capsule temporelle dans les murs du Great Ormond Street Hospital (GOSH) de Londres, en marge de la pose de la première pierre d’un nouveau bâtiment. Cette boîte, soigneusement cachée, a été récemment ouverte de manière anticipée alors qu’un nouveau centre de lutte contre le cancer pour enfants était en construction.
Le contenu évoque à merveille l’esprit des années 90. Les objets, choisis dans le cadre d’un concours organisé par l’émission jeunesse Blue Peter, comprenaient une mini‑télévision de poche, une calculatrice solaire, des pièces de monnaie, un passeport européen, un hologramme en forme de flocon de neige, des graines des célèbres jardins botaniques de Kew, un CD de Kylie Minogue – Rhythm of Love, une photo de Diana, ainsi qu’un exemplaire du journal The Times avec en Une la guerre du Golfe..
Malgré l’humidité, une grande partie des objets est restée intacte, déclenchant une émotion partagée par les membres du personnel de l’hôpital. Jason Dawson, responsable du projet, a évoqué une connexion presque tangible avec une génération passée, évoquant la portée philosophique de cette trouvaille.
Ce geste rappelle une tradition royale similaire entreprise en 1872 par la princesse Alexandra. Aujourd’hui, l’ouverture de cette capsule inspire déjà un nouveau projet : en préparation, une future capsule permettra de transmettre à son tour les espoirs et souvenirs de notre époque.
La capsule, au-delà de son caractère historique, témoigne du lien unique qu’entretenait Diana avec cet hôpital pour enfants. Présidente engagée de GOSH depuis 1989, elle avait porté une collecte majeure, la Wishing Well Appeal, qui établit alors un record de dons pour cette cause.
Fabian FALQUE
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