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Loin des projecteurs, le célèbre animateur embrasse une nouvelle vie dédiée à un art spirituel qu'il partage avec nous en toute simplicité.
Qu’est-ce qui vous a amené à quitter la Belgique pour l’Espagne ?
Ma vie a beaucoup évolué ces cinq dernières années. J'ai appris à écouter mon âme, à suivre mon cœur et à m'interroger sur ce que je désirais vraiment, sur ce que le véritable Thomas souhaitait accomplir dans sa vie. J'ai donc progressivement quitté la Belgique, où je garde bien sûr des attaches et où je retourne souvent, pour m'établir en Andalousie, sur la côte de Cadix, à la Costa de la Luz. J'y ai trouvé mon petit refuge, loin de l'agitation urbaine. C'est un lieu imprégné d'énergies puissantes, propice au ressourcement et à la guérison, un véritable retour à soi. Cette nouvelle vie me comble de bonheur.
En quoi la méditation a-t-elle transformé votre quotidien ?
La pratique permet d'aller au-delà du mental, qui tourne souvent en boucle et nous enferme dans des pensées trompeuses. Elle apaise l'esprit, reconnecte au cœur et nous aide à écouter cette petite voix intérieure, l'intuition, qui exprime nos véritables aspirations. Tout le reste n'est qu'un ensemble de conditionnements façonnés par l'environnement — famille, pays, blessures, injonctions — que l'on finit par incarner sans l'avoir choisi. La méditation, et d'autres techniques, permettent un travail intérieur essentiel pour retrouver ses valeurs authentiques et ses désirs profonds.
Comment vos proches ont-ils réagi à ce tournant dans votre vie ?
Quand j'ai quitté la télévision, ce fut un choc pour mon entourage et moi aussi (Rires). Je pensais qu'on me jugerait fou de renoncer à une carrière valorisante et bien rémunérée, mais j'avais l'impression d'être piégé dans une cage dorée. À ma surprise, ma famille a bien réagi, certains partageant même leurs propres doutes sur leur vie. La peur du changement freine souvent, mais beaucoup m'ont soutenu, saluant mon courage. Cela m'a touché de voir à quel point ma décision résonnait chez eux.
Retrouvez l’intégralité de l’interview dans Zenior du 9 janvier.
Fabrice STAAL
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