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Après un quart de siècle au pouvoir, le Grand-Duc Henri passe le flambeau à son fils Guillaume. Cette transition, empreinte de tradition, inspire optimisme et renouveau. La cérémonie d'abdication marque une page inédite dans l’histoire du Grand-Duché.
C’est aujourd’hui, 3 octobre, que le Luxembourg vit un moment historique : le Grand-Duc Henri a officiellement abdiqué, laissant la place à son fils aîné, le prince Guillaume, désormais dixième souverain du peuple luxembourgeois.
Après vingt-cinq ans de règne, Henri a remis ses attributs, symbole d’une transition attendue et soigneusement orchestrée. Le nouveau monarque a prêté serment devant les députés, exprimant son désir profond de rester proche de ses concitoyens, dans leurs joies comme dans leurs difficultés.
La journée fut riche en cérémonies : apparition au balcon du palais grand-ducal, bain de foule sur la place Guillaume II, réception officielle, puis un dîner de gala au cœur du palais. Dans les jours qui suivent, le couple princier se rendra dans plusieurs localités du pays (Grevenmacher, Wiltz, Steinfort, Dudelange), afin de rencontrer la population dans divers lieux.
La cérémonie s’achèvera symboliquement sur le pont Grande-Duchesse Charlotte, où le nouveau couple apparaîtra entouré de représentants de la société, accompagné d’un spectacle visuel mêlant trams colorés et drones.
De nombreux chefs d’État et membres de royautés étrangères étaient présents, notamment le roi Philippe et la reine Mathilde, le roi Willem-Alexander et la reine Maxima, ainsi que des figures politiques européennes.
Cette abdication, en douceur et dans le respect des institutions, symbolise un tournant prometteur pour le Luxembourg. Elle ouvre la voie à une ère nouvelle où tradition et modernité pourront s’unir pour consolider l’identité du pays.
Fabian FALQUE
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