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Ce week-end, on recule d’une heure. Officiellement, on “gagne” du sommeil. En réalité, c’est notre organisme qui perd un peu le nord. Entre mini-jetlag, cortisol en freestyle et blues automnal, l’heure d’hiver n’est pas qu’une affaire d’aiguilles.
Ce week-end, nos montres feront marche arrière à trois heures du matin, histoire de nous offrir soixante minutes de plus sous la couette. Un cadeau empoisonné, selon la naturopathe Maïté Hamouchi, qui parle d’un véritable “mini-jetlag biologique”. Car si l’on croit récupérer du sommeil, le corps, lui, peine à recaler son rythme. Et quand l’horloge interne fait la grasse matinée, tout le reste du système en profite pour râler.
La lumière, ou plutôt son absence, joue ici le rôle du grand perturbateur. Moins de clarté, plus de fatigue, un soupçon d’irritabilité, et voilà le cocktail automnal prêt à servir. Le cortisol, l’hormone du stress, en fait des siennes, tandis que la sérotonine – celle qui nous aide à sourire au petit matin – commence à bouder. Résultat : on se lève grognon, on déjeune à midi en croyant qu’il est treize heures, et on a faim pile à l’heure du goûter des enfants.
Ajoutez à cela un estomac qui perd ses repères et un moral qui fait grise mine, et vous obtenez la parfaite recette du “blues hivernal”. Heureusement, Maïté Hamouchi a de quoi désamorcer la bombe temporelle. Elle conseille d’anticiper le changement en avançant son réveil de quelques minutes les jours précédents, de profiter au maximum de la lumière naturelle, et surtout de garder des horaires fixes pour les repas et le sommeil.
Et si le tout échoue, inutile de dramatiser. Une balade au soleil, une tisane, un bain chaud, et vous voilà prêt à affronter l’heure d’hiver comme un champion du fuseau horaire. Après tout, ce n’est qu’une heure de moins… de lumière.
Angelo GIACO
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