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Après plus de dix ans à sortir Charleroi du lit chaque matin, l’animateur tire la couverture… pour mieux profiter de sa retraite. Et pendant qu’il prévoit ses grasses matinées, c’est Anthony Cujas qui prend le relais au micro !
Jeudi 22 mai marque la fin d’une époque sur VivaCité Charleroi.Après une décennie à incarner la matinale du décrochage carolo avec énergie, humour et bonne humeur, Alain Simons passe le flambeau. Et pour une fois, ce n’est pas pour cause de réveil qui n’a pas sonné, mais bien pour savourer une retraite bien méritée — sans pour autant tourner totalement le dos à l’antenne. Quelques projets ponctuels pourraient encore émerger ici et là. On ne se débarrasse pas d’Alain comme ça.
45 ans de carrière, zéro pause-café
Alain Simons, c’est une institution de l’audiovisuel belge francophone. Depuis les années 80, il a promené sa voix et son humour de radios privées à RTL-TVi, en passant par Bel RTL. On se souvient de lui dans des émissions cultes comme « Coup de dés », « Qui sera millionnaire » ou encore « 10 qu'on aime ». Et depuis 2015, il réveillait les Carolos sur VivaCité Charleroi, avec une régularité qui forcerait l’admiration d’un réveil suisse. Mais voilà, après 10 ans de matinale, il l’avait dit : il s’arrêterait là. Mission accomplie, pari tenu, succès en poche. « C’est le bon moment pour passer le flambeau, offrir un nouveau souffle à la matinale. Ce fut un vrai bonheur d’avoir pu la construire et contribuer à en faire une émission de référence. »
Pour prendre le relais d’Alain, il fallait quelqu’un qui connaisse la région… et qui sache manier le micro avec talent. C’est Anthony Cujas qui relèvera le défi. Bien connu sur Tipik et TéléSambre, le journaliste et animateur carolo ne cache pas sa joie de revenir jouer à domicile : « Je suis très heureux et honoré de succéder à un nom comme Alain Simons. J’ai hâte de commencer cette nouvelle aventure dans ma région de cœur, Charleroi. La radio, c’est ma passion depuis toujours. »
Alain Simons tourne une page, mais la suite s’annonce prometteuse. Et qui sait ? Peut-être que son nom réapparaîtra au détour d’un micro, d’un projet surprise ou d’une chronique bien sentie. Après tout, les vieux réveils font souvent les meilleures sonneries.
Fabrice STAAL
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