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Le prestigieux concours Reine Élisabeth débute aujourd’hui à Flagey. Cette année, les projecteurs sont braqués sur les virtuoses du piano, dont deux talents belges à suivre de près.
Le rideau se lève ce lundi après-midi au Centre culturel Flagey, à Bruxelles, pour l’un des événements musicaux les plus suivis du pays (et bien au-delà) : le Concours Reine Élisabeth, dédié cette année au piano. Une édition toujours très attendue, qui marque une nouvelle étape dans la carrière des jeunes pianistes les plus prometteurs du monde.
Parmi les 60 candidats âgés de 18 à 31 ans, deux musiciens belges tenteront de briller à domicile : Valère Burnon et Roeland Vermeulen. La compétition démarre avec la première épreuve publique, véritable marathon musical étalé jusqu’au 10 mai, durant laquelle chaque pianiste devra convaincre le jury à travers des œuvres soigneusement préparées — allant de Haydn à Chopin, en passant par une œuvre librement choisie.
Seuls 24 demi-finalistes poursuivront l’aventure, du 12 au 17 mai, toujours à Flagey. Cette étape mettra la polyvalence des candidats à rude épreuve : concerto de Mozart en compagnie de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, puis récital personnel incluant une création contemporaine, “Two Studies for Piano”, signée Ana Sokolović.
La pression montera encore d’un cran pour les 12 finalistes, qui seront accueillis à la Chapelle Musicale Reine Élisabeth pour se préparer dans le plus grand secret à l’interprétation d’une œuvre inédite : “Music for the Heart”, composée spécialement pour l’occasion par Kris Defoort. La grande finale, entre le 26 et le 31 mai au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, verra chaque finaliste défendre cette œuvre imposée ainsi qu’un concerto de son choix, accompagnés cette fois du Brussels Philharmonic, sous la baguette de Kazushi Ono.
Le suspense prendra fin le samedi 31 mai aux alentours de minuit, lors de la proclamation des résultats, avant une série de concerts des lauréats en juin à Flagey et au Palais des Beaux-Arts.
Fabian FALQUE
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