
© Maison du Grand-Duc / Kary Barthelmey
Le 23 juin 2025, la fête nationale luxembourgeoise a marqué un tournant historique. Le grand-duc Henri a assisté à son ultime célébration officielle, couronnant ses 25 années de règne. Un moment solennel, chargé d’émotion, ponctué par un Te Deum émouvant à la cathédrale Notre-Dame.
Ce lundi 23 juin, le Luxembourg vivait un moment empreint de solennité et de nostalgie. À l’occasion de la fête nationale, le grand-duc Henri a présidé les festivités pour la dernière fois, célébrant à la fois l’unité nationale et ses 25 ans de règne à la tête du grand-duché. Un double événement qui a profondément ému le souverain.
Le point culminant de cette journée historique fut la célébration du Te Deum à la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg. L’ensemble de la famille grand-ducale était réuni pour cette cérémonie religieuse traditionnelle, marquant les adieux symboliques du couple grand-ducal à la vie officielle. À leur entrée dans la cathédrale, le grand-duc Henri et son épouse, Maria Teresa, n’ont pu contenir leur émotion. Submergés par l’instant, ils ont laissé couler quelques larmes devant leurs proches et les fidèles présents.
La cérémonie a rassemblé les piliers de la monarchie luxembourgeoise, dans un ordre protocolaire minutieusement respecté. En ouverture de cortège, la maréchale de la Cour, Sacha Baillie, accompagnée de Catalina Esteve et Nicole Mestre – proches de la grande-duchesse – a précédé l’entrée des frères et sœurs du grand-duc Henri. On retrouvait ainsi la princesse Margaretha et son époux, le prince Nikolaus de Liechtenstein, la princesse Marie-Astrid avec l’archiduc Christian d’Autriche, le prince Jean et la princesse Diane de Nassau, ainsi que le prince Guillaume.
Les quatre fils du grand-duc Henri et de la grande-duchesse Maria Teresa ont ensuite fait leur entrée, soulignant l’unité familiale en cette journée mémorable. Puis, dans une atmosphère chargée de respect et d’émotion, le couple grand-ducal est apparu, acclamé et visiblement touché.
Ce Te Deum n’était pas seulement un rituel religieux : il symbolisait la fin d’une époque et l’ouverture d’un nouveau chapitre pour le Luxembourg.
Fabian FALQUE
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