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Aux États-Unis, une nouvelle vague bien-être fait parler d’elle. Plutôt que d’attendre janvier, on choisit l’automne pour installer de vraies bonnes habitudes, une manière apaisée de transformer la routine en renaissance.
Alors que les jours raccourcissent et que les terrasses se vident, les Américains inaugurent une idée simple, faire de l’automne le moment idéal pour reprendre soin de soi. Baptisé Great Lock-In, ce mouvement invite à rentrer symboliquement chez soi, à ralentir et à consolider ce qui compte, sommeil, alimentation, activité physique, équilibre mental. Une philosophie douce qui s’oppose aux résolutions trop rigides du Nouvel An.
D’après plusieurs médias américains, cette tendance trouve un écho particulier auprès des générations Y et Z, lassées des programmes bien-être extrêmes et des promesses intenables. Le principe est de construire des rituels simples et durables, se coucher plus tôt, cuisiner maison, marcher vingt minutes par jour, limiter les écrans, tenir un journal de gratitude.
Des experts en psychologie positive parlent d’une forme de slow reset, une remise à zéro plus naturelle que les élans de janvier. L’automne, période d’intériorité, serait propice à la discipline tranquille. On a moins de distractions, plus de temps pour soi, et le changement de saison pousse naturellement à revoir son rythme.
Certaines entreprises US surfent déjà sur le concept avec des Lock-In Challenges, trente jours pour apprendre à ralentir, à se déconnecter et à retrouver énergie et clarté mentale. Mais le cœur du mouvement reste accessible à tous, écouter ses besoins, poser quelques limites et réapprendre à apprécier les petits rituels du quotidien.
Loin des injonctions et des modes éphémères, le Great Lock-In célèbre le bon sens. Prendre soin de soi n’est pas une course mais un engagement envers soi-même, une habitude à entretenir, un peu chaque jour. Et si, finalement, le vrai bien-être commençait quand on décide simplement de rester à la maison, en paix et pleinement présent.
Fabian FALQUE
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