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Mincir sans miracle mais avec la science : les nouveaux traitements contre l’obésité font bouger les lignes. Et si, cette fois, c’était vraiment sérieux ?
Une nouvelle génération de médicaments anti-obésité est en train de secouer en douceur le monde médical. Fini les pilules promises, peu efficaces et vite oubliées : des traitements comme Wegovy (Novo Nordisk) et Zepbound (Eli Lilly) affichent désormais des résultats spectaculaires, avec jusqu’à 20 % de perte de poids en moyenne chez certains patients.
Attention, il ne s’agit pas d’une baguette magique. Ces traitements ne remplacent ni l’assiette équilibrée, ni l’exercice, ni le suivi médical. Mais pour les personnes souffrant d’obésité sévère, souvent en échec face aux régimes classiques, ces nouveaux outils changent radicalement la donne.
Déjà disponibles aux États-Unis, ils commencent à faire leur entrée en Belgique et en France. Le hic ? Leur coût reste élevé (plusieurs centaines d’euros par mois) et le remboursement n’est pas encore acquis, bien que le débat soit lancé. Car depuis 2022, l’obésité est officiellement reconnue par l’OMS comme une maladie chronique. Et qui dit maladie, dit prise en charge adaptée.
Au-delà de la perte de poids, les laboratoires planchent sur des traitements combinés, visant à améliorer le métabolisme, la gestion du diabète ou encore la prévention des maladies cardiovasculaires. En clair : on vise la santé globale, pas juste la silhouette.
Discrets mais puissants, ces médicaments dessinent les contours d’une nouvelle approche, plus réaliste, plus médicale, et peut-être plus durable. Une révolution silencieuse, oui… mais impossible à ignorer.
Joëlle HUBAUX
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