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Chaque printemps, le mot “détox” revient plus vite que les allergies au pollen. Jus verts, cures en tout genre, bouillons magiques… Mais est-ce vraiment utile, ou juste une mode avec un bon marketing et un goût de concombre ?
On ne va pas se mentir : après l’hiver, on se sent parfois un peu "chargé". Trop de raclettes, trop de siestes, pas assez de légumes verts qui croquent. Alors on voit passer des "cures miracle", des "detox juice challenge" et autres joyeusetés à base de céleri et d’eau tiède au citron.
Mais surprise (ou pas) : votre corps est déjà un pro de la détox, et il n’a pas attendu Instagram pour s’y mettre. Le foie, les reins, les poumons, la peau… une vraie équipe de choc qui bosse 24/7 pour éliminer les déchets sans réclamer une cure de jus pressés à froid.
La vraie bonne idée au printemps ? Alléger un peu la machine, sans tomber dans les extrêmes. Moins de plats ultra-transformés, de sucre, d’alcool ou de graisses saturées. Plus de fruits, de légumes, de fibres… et surtout, plus d’eau (oui, l’eau compte encore, même quand elle n’est pas infusée au concombre).
Ajoutez à ça un peu de mouvement (la danse du dimanche dans le salon fonctionne aussi), un bon sommeil, et votre corps vous dira merci — sans que vous ayez à faire une cure monodiète aux radis noirs.
Inutile de jeûner, de boire des tisanes suspectes ou de vous flageller à chaque carré de chocolat. Le printemps, c’est le bon moment pour relancer la machine en douceur, avec bon sens et bienveillance. Alors oui à la fraîcheur dans l’assiette, non au diktat du blender détox. Votre foie sait ce qu’il fait. Faites-lui confiance, et profitez du retour des beaux jours sans vous priver de tout !
Joëlle HUBAUX
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